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Réglementation maritime – Quels équipements choisir ?

La Division 240 implique des changements de matériels en fonction des zones de navigation dans lesquels on se trouve. Voici un point sur les équipements dont vous aurez besoin en fonction de votre programme de navigation.

Chloé Torterat Publié le 09-07-2019

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La nouvelle réglementation marine, qui n’est autre que la Division 240 revue et corrigée, entrera en vigueur au 1er mai 2015 mais fait déjà du bruit sur les pontons… Nous consacrons un dossier spécial à cette Division 240. Aujourd’hui, découvrez quels sont les équipements qui seront obligatoires prochainement.

Un moyen de repérage lumineux – Obligatoire à partir de la dotation basique

Avec la nouvelle réglementation, chaque gilet de sauvetage doit dorénavant être équipé d’un dispositif lumineux. Ça peut être une lampe torche intégrée, un dispositif lumineux individuel ou un cyalume. Ce dispositif doit être attaché au gilet. Certains gilets intègrent d’origine un dispositif lumineux comme des mini-lampes flash, des lampes clignotantes assez fortes. Mais ces gilets sont des modèles haut de gamme, assez chers.

Le cyalume, ça fonctionne sans piles, ça ne coûte pas cher, ça ne prend pas de place et s’intègre facilement dans un gilet par sa taille et se fixe avec une simple garcette. De plus, la portée est très forte, ça se voit très bien dans la nuit, à plusieurs milles nautiques. Enfin, la durée de vie est très longue et une fois allumé, il dure minimum 12 heures.

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Une installation VHF – Obligatoire à partir de la dotation semi-hauturière depuis janvier 2017

Facultative jusqu’en 2017, elle sera obligatoire dans la dotation hauturière à partir du 1er janvier. Les VHF fixes répondent à des normes (canaux, fréquences, puissance d’émission…) ce qui leur assure une certaine homogénéité. Mais dans le détail, elles présentent des caractéristiques et fonctionnalités différentes. La qualité de fabrication est aussi très variable.

Pour les navigateurs qui possédaient déjà une VHF, il n’y a pas de gros changements. La seule chose qui change c’est que les nouvelles VHF sont équipées de la fonction d’Appel Sélectif Numérique (ASN). Pour simplifier, la VHF possède un bouton « détresse » qui permet d’envoyer un message numérique numéro MMSI, (nom du bateau…) pour informer de l’état de détresse. Les anciens modèles n’en possèdent pas. Mais la division 240 ne fait pas mention de l’ASN pour l’équipement de la VHF fixe. Les plaisanciers qui possédaient déjà une VHF fixe n’ont donc pas besoin d’en changer.

Pour rappel, la VHF fixe est alimentée par la batterie du bord, il faut donc en posséder une et qu’elle soit chargée pour alimenter en électricité. Sur une VHF fixe, l’antenne s’installe à l’extérieur, en haut du mât pour les voiliers et sur la cabine pour les bateaux à moteurs.

Une radiobalise de localisation des sinistres – Obligatoire dans la dotation hauturière

La balise EPIRB (Emergency Position Indicating Radio Beacon) est une balise de détresse qui intègre un GPS et permet de connaître la position du navigateur. En cas de détresse, le marin la déclenche manuellement et la balise envoie un signal aux satellites du réseau COSPAS-SARSAT, qui est un groupement de satellites en orbite géostationnaire. La zone de couverture est mondiale et fonctionne même sur les pôles. Le satellite reçoit le message de détresse avec le code du bateau et sa position et le renvoie à la station au sol qui est la plus proche du positionnement. Les secours sont alors déclenchés. Ce système de sécurité en mer et mondial et émet sur la bande des 406 MHz, qui est aussi utilisée par les avions. Pour la marine, la balise doit répondre à un certain nombre de normes, elle doit notamment flotter et émettre pendant 48 heures. Chaque balise est rattachée à un bateau par son numéro MMSI. Une fois déclenchée, on la laisse ensuite flotter amarrée à l’embarcation de secours, si besoin.

Une VHF portative – Obligatoire dans la dotation hauturière

La Division 240 impose une VHF portable dès que l’on navigue en catégorie Hauturière (en plus de tout le reste). Il est précisé que cette VHF doit être étanche. Et bien évidemment, pour émettre, il faudra qu’elle soit chargée. C’est le chef de bord qui doit veiller à ce qu’elle soit chargée. Certains modèles existent avec un adaptateur à piles, qui permet de remplacer la batterie. La flottabilité n’est pas obligatoire mais c’est beaucoup plus pratique et sécuritaire. Certes elle est un plus grosse puisqu’il faut un volume d’air prisonnier dans la VHF pour la rendre flottante.

L’avis de la Redaction sur les équipements demandés par la nouvelle réglementation

Concrètement, cette modification de réglementation ne change pas grand-chose car les gens qui naviguent aujourd’hui à moins de 60 milles autour des côtes, possèdent déjà pour la plupart, une VHF fixe à bord de leur bateau. C’est une question de bon sens et de sécurité. De la même manière, les plaisanciers qui naviguent au large ont, pour beaucoup, déjà leur balise de détresse. C’est un basique de la sécurité quand on attaque des grandes navigations. Finalement, le changement concerne surtout le dispositif lumineux à intégrer dans le gilet de sauvetage. A noter la suppression du miroir de signalisation. Je trouve cela dommage et je conseille de le garder pour ceux qui l’on déjà à bord. C’est un accessoire pas cher, qui prend peu de place, qui fonctionne au moindre rayon de soleil même s’il a baigné dans l’eau : sans batterie, sans panne…

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